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Marathon de l'horreur - Tueurs en séries



Avant de vraiment me lancé dans ma liste (les chroniques sont déjà en préparation, mais rien ne devrait sortir avant octobre... il faut être dans un bon état d'esprit quand même ;), je vais vous faire part de ce qui constitue, selon moi, le top 3 des meilleurs films de tueurs en séries ayant une approche intime avec le sujet. Ça à l'air assez vague comme ça ? Je sais.

Généralement dans les films d'horreur les tueurs en séries ont un rôle d'antagoniste vis-à-vis des protagoniste (les personnages principaux) qui sont, généralement, des adolescent ou jeunes adultes modèles. Les prochains films ont comme personnages principal le tueur en série lui-même et tentent de décrire des évènements de sa vie, souvent avec un humour très noir (mais délicieux !). C'est donc des films moralement "choquant" pour le commun des mortels, qui vont bien au-delà des limites imposé au style courant du film d'horreur.

Les prochains films ne sont pas placés en un ordre précis, chacun emmène un point de vue différent du sujet.



Angst (1983)
Réalisé par Gerald Kargl (Australie)

Ce film est celui des trois présenté ici qui m'a laissé la plus forte impression. L'histoire est très simple pourtant : un tueur en série sort de prison et l'idée de tué surgit de nouveau, comme s'il s'agissait d'une addiction. Sans aucune autre motivation, il va chercher de nouvelles victimes. Le point de vue du film est à la première personne, suivant tout au long les pensées malsaines du tueurs avec un humour noir au second degré. La plus grande force de ce film est la façon dont il est filmé : parfois collé sur le tueur, parfois s'envolant à l'extérieur, constitué de plusieurs plans imaginatifs qui contribuent à l'ambiance général du film, donnant une impression de nervosité ou au contraire de liberté. Rapellons de plus que, pour une rare fois, le tueur est essentiellement vu comme quelqu'un de froid et d'obsédé, ce qui cadre avec la définition de psychopathe de Robert Hare (il ne ressentira pas d'amour ou d'empathie par exemple).

C'est un film d'horreur d'auteur, mais je vous le recommande quand même chaudement. Ne vous attendez pas à des excès de gore ou à quelque chose du genre, mais à un film dont l'ambiance est malsaine du début à la fin.

5/6

Henry, Portrait of a Serial Killer (1986)
Réalisé par John Mcnaughton (États-Unis)

Henry est un tueur en série qui prend ses victimes au hasard (bien qu'il s'agisse souvent de prostitués), dans le simple but de tuer et sans motif réel. Il à rencontrer Otis en prison et, à leurs sorties vont cohabiter. La soeur d'Otis, Becky, va venir rejoindre son frère, qui la maltraite fréquemment, ce qu'Henry n'accepte pas. Tandis qu'Otis est initié au mode de vie de tueur, une relation se crée entre Becky et Henry. Le film donne une impression de voyeurisme au spectateur, nous suivons pas à pas les meurtres injustifié des tueurs, autant macabre que simple, qui vont même jusqu'à filmé leurs meurtres à un certains moment. Le climat est crasseux, l'ambiance (encore une fois) malsaine. Le fait que le film soit basé sur les véritables confession du tueur en série Henry Lee Lucas le rend encore plus morbide, il se rapproche de l'aspect réel. Peut importe qui vous êtes, simplement en rencontrant ce type de tueur vous pouvez être tué.

Ce film culte est encore un fois très réaliste et très bien filmé, mais tien sur une intrigue plus complexe, tout en restant beaucoup plus classique dans ce forme que le film précédent. Ici on voit un tueur avec, à première vu, d'avantage d'habileté social, mais toujours aussi froid à l'intérieur.

5.5/6


C'est arrivé près de chez vous (1992)
Réalisé par Rémy Belvaux (Belgique)

Si les deux films précédent avait une approche qui se rapprochait du documentaire, tout en y étant éloigné dans la forme, ce film est un faux-documentaire dont l'histoire est tellement teinté d'humour noir qu'il le rend très peu réaliste. Un équipe de journaliste suivent la vie de tous les jours de Ben, un tueur qui voit son "occupation" comme un travail et agit sans remords. Ben n'a pas la langue dans sa poche et ses nombreux monologues ne sont pas dénués de préjugés racistes ou homophobes, bien que tout doit être vu au deuxième degré. Les journalistes vont aider Ben dans ses démarches et agir comme si la vie des autres n'a aucune importance, mais si un des membres de l'équipe journalistique meurt, il sera suivie d'un long et triste monologue ainsi que d'une remise en question.

Si le propos n'est pas vraiment réaliste, l'approche du faux-documentaire emmène une réflexion sur le voyeurisme dans les médias et sur la manipulation dans le milieu des médias. Le film oscille sans cesse entre des faits cocasses et des scènes particulièrement violentes et choquante (par exemple, après une beuverie le soir de Noël, toute l'équipe est allé dans un appartement violé une femme devant son mari tout en chantant et en riant). Ainsi, c'est un film très drôles (mais vous devez aimé l'humour noir) à voir absolument si vous êtes fan du genre.

4.5/6

C'est ce qui met fin à cette longue chronique. Je reviendrai bientôt pour vous entretenir, entre autres, des meilleurs films gore. Alors revenez fréquemment ;)

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