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Lawrence of Arabia - 1962



Lawrence of Arabia - 1962
David Lean

Lawrence of Arabia est un monstre cinématographique. 228 minutes (3 heures 48 à l'édition restauré) et pourtant, pas une seule de trop, ni une seule où l'on s'ennuie. C'est un véritable conte épique, porter par une magistral performance de Peter O'Toole. Ce film remporta 7 oscars, dont ceux du meilleur réalisateur, de la meilleur musique et du meilleur film.

L'histoire est simple (du moins en apparence). À l'époque de la Première Guerre mondiale, Thomas Edward Lawrence, un officier britannique, est envoyer en Égypte pour donner un aperçue de la situation des nations arabes sur le terrain. En agissant indépendamment des ordres de ses supérieurs, il conseille le chérif (descendant de Mahomet, sorte de chef spirituel) Fayçal ibn Hussein de se révolter contre l'Empire Ottoman (les turcs) qui contrôlaient une grande partie de la péninsule arabique. Commencera alors la révolte arabe contre l'empire turc, que Lawrence va guider pour que l'Arabie appartienne enfin aux arabes. Cette révolte est soutenu par le commandement britannique, qui voit ici une bonne façon de se débarrasser des turcs et de pouvoir s'emparer de cette région par après.


La grande majorité du film se situe dans le désert. Tantôt accueillant, d'autre fois hostile ou meurtrier, il joue un rôle majeur dans ce film, étant l'élément de décor centrale. La personnalité complexe de Lawrence repose en grande partie sur cette amour du désert. En réponse à la question "Qu'est-ce que vous aimez tant du désert ?", posé par un journaliste, Lawrence répondra : "C'est propre". Tout simplement. Il dira aussi, dans le film, que "le désert est un océan dans lequel aucunes rames n'est plongé et où les Bedouins vont et viennent comme bon leur semble et frappe où ils le peuvent". Le désert est donc le terrain propre aux arabes et se montre hostile aux autres nations. Malgré tout des circonstance feront en sorte qu'il dira qu'il "prierait pour ne plus jamais revoir le désert".


L'histoire en elle-même, un long combat pour la liberté, un contact avec une nation éloigné de la notre, nous donne un aperçue nuancé des guerriers Bedouins. Si leur violence est montré de façon évidente et que la difficulté de l'entente entre les différentes tribus est un élément central du films, la bravoure de ce peuple est tout aussi bien démontré. On nous montre une culture très différente de la notre, avec ses coutumes biens propres, bien qu'elles soit difficile à accepter dans notre société. Le meurtre d'un enfant, par exemple, pour lui éviter les souffrance d'être torturé par le régime turc, où l'exécution d'un meurtrier pour éviter de créé un conflit paraissent immoral dans la société actuel. Ils semblent étrange de voir à quel point Lawrence à réussie à s'adapter à un mode de vie si différent de celui qu'il avait en Angleterre. Par ailleurs, son souhait de retrouver une vie normale vers la fin du film démontre la difficulté de la vie dans le désert.


La musique de Maurice Jarre, interprété par l'orchestre philharmonique de Londres, est tout simplement majestueuse. Épique à souhait, elle nous permet de bien représenté la hargne des guerriers arabes et la difficultés des longs périples dans le désert. Elle fait figure d'élément clé dans le film, jamais répétitive, elle est malgré tout puissante et audacieuse.


Bien entendu, les images valent le coup. Si vous êtes passionné par le désert, vous ne pouvez manquer ce film magnifique. J'aurais pût m'étendre davantage sur le jeu d'acteur, mais j'aurais l'impression de me répéter. Ce film est excellent, tout bonnement. Un chef-d'œuvre ! Ne vous laissez pas berner par le temps qu'il prend à regarder, c'est du temps investit dans votre culture personnelle et ça n'a aucun prix !

Quelques citations (il y en a beaucoup) :

- "A man who tells lies, like me, merely hides the truth. But a man who tells half-lies has forgotten where he put it." L'officier anglais Dryden à Lawrence

- "Young men make wars, and the virtues of war are the virtues of young men: courage, and hope for the future. Then old men make the peace, and the vices of peace are the vices of old men: mistrust and caution." Prince Feisal à Lawrence

Points forts :
- Performance éblouissante de Peter O'Toole
- Très belles images du désert
- Excellente musique
- Rythme soutenu

Points faibles :
- Longueur...
- Contexte politique un peu difficile à saisir

MA note : 6/6
Ce n'est pas pour rien que l'AFI l'a classé 5e meilleur film de tout les temps !

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