Pour aujourd'hui, deux classiques de James Bond, représentatif d'une époque différente pour chacun, seront critiqué. Je ne ferai pas de longues critiques, évidemment, mais seulement ressortir quelques points importants. Les réalisateurs ne sont pas vraiment important dans ce cas-ci, il faut savoir que l'ensemble des films de la série James Bond sont au mains de la famille Broccoli (le père, qui avait acheter les droits, les a légués a ses enfants). Généralement, les James Bond vont donc être analyser selon l'acteur jouant le rôle principal et par l'époque où le film a été tourné. Le but est de démontrer le sommet des effets spéciaux de l'époque.
Goldeneye - 1995
Martin Campbell
Goldeneye est un film d'action assez simple, avec une histoire assez solide pour contenir n'importe quelle amateur de film de série B. Les effets spéciaux sont, par ailleurs, toujours réussie. L'histoire est simple, des russes, motivé par l'argent plutôt que par des décision du gouvernement, veulent utiliser un satellite pour détruire une partie de la terre. Un ex-agent secret, associé par le passé avec Bond et dont on croyait la mort dirige ce groupe.
Cliché par dessus cliché. Premièrement, pourquoi parler encore de la Russie en 1995 ? Trouvez vous de nouveaux ennemis ! L'URSS a été démantelé en 1991, ce sujet faisait déjà "passé date". Pierce Brosnan joue un James Bond sans personnalité propre, contrairement à Roger Moore ou Sean Connery il ne semble pas avoir de traits particuliers, c'est seulement le héros d'une série B. Le scénario est risible, compliqué inutilement avec ses multiples détours ou ses scène d'une franche stupidité (que dire de la poursuite dans une ville ou Bond pilote un tank !). Bien entendu, ce film a ravi les amateurs de films sans substances, où c'est les effets spéciaux et les cascades qui gagnent sur le talent des scénariste. De plus le film est inutilement long, au dessus de 2 heures pour une histoire qui tient en une ligne. Sans parlez de l'informaticien affreusement énervant, tout droit sortie de Jurrasic Park avec sa chemise hawaïenne, son accent faussement russe batard et ses réplique du genre : "Les américains sont des nullard, ils ne me retrouveront pas AHAHAH" ou "Je suis invincible !"). Finalement, ça passe mieux en jeu vidéo qu'en film.
MA note : 2.5/6
C'est quand même James Bond...
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Moonraker - 1979
Lewis Gilbert
Moonraker est un James Bond de la vieille école, avec ses vieux effets spéciaux qui (je dois l'avouer, je fait du favoritisme) ont encore un certain charme aujourd'hui. Le film ne tient pas seulement sur ses effets spéciaux, comme Goldeneye, mais aussi sur bien d'autres aspect.
Encore une fois, c'est l'histoire d'un méchant qui veut gouverner le monde. Il veut envoyer des représentants "parfaits" physiquement d'êtres humains dans l'espace, pour pouvoir détruire toute vie humaine sur la terre (avec une substance chimique qui n'affecte pas les animaux) et en rebâtir une nouvelle. Bien heureusement, James Bond découvrira cette affaire et se chargera de sauver le monde.
Rien d'original la-dedans, c'est un scénario de James Bond typique. Par ailleurs, les personnages sont bien plus attachants. Roger Moore, qui incarne ici James bond, est la représentation parfaite du séducteur. L'humour, présente surtout dans ses répliques, est de bon goût et les références à de nombreux films (notamment Star Wars, phénomène de mode à l'époque car sortie deux ans plus tôt). Bien entendu, les situations sont fréquemment ridicules, mais le ton de l'œuvre s'y porte davantage que dans un film comme Goldeneye, le film ici est grandement ironique. Rien qu'à penser à cette scène de bataille dans un musée de verre, où le mercenaire chinois du méchant vient déguiser en samuraï ou je ne sais quoi. Un autre méchant, Jaws, est excellent lui-aussi, avec ses dents de métal et sa carrure de géant, il est probablement un des antagonistes les plus drôle et intéressant. En fait, le film est un remake d'une parodie de James Bond, Ramdam à Rio, ce qui explique ce ton généralement ironique et ses nombreuses références. Il m'est donc assez difficile de jugé adéquatement ce film, n'ayant pas vu l'œuvre initial. Reste que Moonraker est un bon James Bond, bien que le film soit un peu daté aujourd'hui.
MA note : 3/6
Un bon James Bond
Pi - 1998
21.5.10
Pi - 1998
Darren Aronofsky
J'ai entendu fréquemment parler de Pi sur Internet. On en parle comme d'un film étonnant, étrange, original et révélateur d'un réalisateur de talent. Réalisé avec de très faibles moyens (le film a un budget de 60 000 $), il permit effectivement de révéler Darren Aronosfky (dont ce fut le premier long métrage) au grand public et lui permettre d'avoir davantage de reconnaissance et de faire des film telle que Requiem for a Dream, The Fountain et récemment The Wrestler. Par ailleurs, j'ai été en partie déçue par ce que le film offrait lui-même.
C'est l'histoire d'un mathématicien paranoïaque et victime de plusieurs crises nerveuse qu'il est incapable de contrôler. Sa théorie : tout ce qui est présent dans l'univers a un cyclique préçis et peut être prédit grâce à une séquence. Il tente de trouver la séquence responsable des prix cotés à la bourse et, après un bogue d'ordinateur découvre une séquence de 216 chiffres. D'autres organismes sont intéressé par ses travaux : des hommes d'affaire de Wall Street qui veulent s'enrichir et des juifs orthodoxes qui crois que le véritable nom de Dieu est présent dans la Torah, sous une séquence crypté de 216 caractères.
Encore une fois, l'idée est de découvrir l'ordre qui serait présent dans le chaos. Cette idée est revenu fréquemment au cours des siècles et, encore récemment, plusieurs films se sont intéressé à ce sujet (je n'ai pas, pour ma part, vu le film 23, mais ça semble rejoindre une idée semblable). Si l'histoire est prenante au début, on perd l'attention au moment ou elle ne devient qu'une poursuite pour que chaque groupe trouve le code. Je ne "spoilerai" pas la final, mais je l'ai trouver un peu brouillon. Ce film étant avant tout porté par son scénario, c'est assez décevant.
Par ailleurs, on voit immédiatement que Aronofsky tente de faire un film hors du commun. Le choix du noir et blanc, les différents blanc de vue qui, bien souvent, sont assez intéressant et permettre de donner un bon rythme au film. Bien que dans les scène de poursuite, la caméra tremble à en donner le haut le cœur (comme dans bien des films d'action...), je crois que le look général du film est intéressant. Le côté recherché, sans pour autant être extrêmement original ni révélateur d'un style très particulier, plaît à l'œil et donne des bons résultat.
La musique techno et les bruitages électroniques qui accompagnent le film collent eux-aussi assez bien avec l'ensemble. Ils lui donnent un aspect assez "hi-tech", bien que l'ordinateur (sur lequel l'individu tente de trouver la séquence) démontre très bien que l'histoire se passe dans les années 1980. Le jeu d'acteur n'est pas vraiment l'aspect le plus important du film. Étant encore un jeune réalisateur, je crois qu'on ne peut lui reprocher la direction des acteurs de second rôles qui, sans joué affreusement mal, sont assez "moyens". Le personnage principal s'en tire de façon correct et c'est l'essentiel.
J'aurai préféré qu'on élabore différents aspects de ce film, l'idée des crises par exemple. On ne les explique pas vraiment, bien qu'elles soient un aspect important du récit. Les différentes hallucination que le sujet peut avoir auraient pût, elles-aussi, être expliqués clairement. Par ailleurs, l'idée de paranoïa est assez bien exploité, en faisant un thème important de l'histoire.
Points forts :
- Le look recherché
- Musique qui colle à l'ensemble
Points faible :
- Scénario un peu brouillon
- Jeu d'acteur moyen
- Sujet qui devient répétitif
MA note : 3.5/6
Au dessus de la moyenne, mais pas un film vraiment marquant.
Lawrence of Arabia - 1962
19.5.10
Lawrence of Arabia - 1962
David Lean
Lawrence of Arabia est un monstre cinématographique. 228 minutes (3 heures 48 à l'édition restauré) et pourtant, pas une seule de trop, ni une seule où l'on s'ennuie. C'est un véritable conte épique, porter par une magistral performance de Peter O'Toole. Ce film remporta 7 oscars, dont ceux du meilleur réalisateur, de la meilleur musique et du meilleur film.
L'histoire est simple (du moins en apparence). À l'époque de la Première Guerre mondiale, Thomas Edward Lawrence, un officier britannique, est envoyer en Égypte pour donner un aperçue de la situation des nations arabes sur le terrain. En agissant indépendamment des ordres de ses supérieurs, il conseille le chérif (descendant de Mahomet, sorte de chef spirituel) Fayçal ibn Hussein de se révolter contre l'Empire Ottoman (les turcs) qui contrôlaient une grande partie de la péninsule arabique. Commencera alors la révolte arabe contre l'empire turc, que Lawrence va guider pour que l'Arabie appartienne enfin aux arabes. Cette révolte est soutenu par le commandement britannique, qui voit ici une bonne façon de se débarrasser des turcs et de pouvoir s'emparer de cette région par après.
La grande majorité du film se situe dans le désert. Tantôt accueillant, d'autre fois hostile ou meurtrier, il joue un rôle majeur dans ce film, étant l'élément de décor centrale. La personnalité complexe de Lawrence repose en grande partie sur cette amour du désert. En réponse à la question "Qu'est-ce que vous aimez tant du désert ?", posé par un journaliste, Lawrence répondra : "C'est propre". Tout simplement. Il dira aussi, dans le film, que "le désert est un océan dans lequel aucunes rames n'est plongé et où les Bedouins vont et viennent comme bon leur semble et frappe où ils le peuvent". Le désert est donc le terrain propre aux arabes et se montre hostile aux autres nations. Malgré tout des circonstance feront en sorte qu'il dira qu'il "prierait pour ne plus jamais revoir le désert".
L'histoire en elle-même, un long combat pour la liberté, un contact avec une nation éloigné de la notre, nous donne un aperçue nuancé des guerriers Bedouins. Si leur violence est montré de façon évidente et que la difficulté de l'entente entre les différentes tribus est un élément central du films, la bravoure de ce peuple est tout aussi bien démontré. On nous montre une culture très différente de la notre, avec ses coutumes biens propres, bien qu'elles soit difficile à accepter dans notre société. Le meurtre d'un enfant, par exemple, pour lui éviter les souffrance d'être torturé par le régime turc, où l'exécution d'un meurtrier pour éviter de créé un conflit paraissent immoral dans la société actuel. Ils semblent étrange de voir à quel point Lawrence à réussie à s'adapter à un mode de vie si différent de celui qu'il avait en Angleterre. Par ailleurs, son souhait de retrouver une vie normale vers la fin du film démontre la difficulté de la vie dans le désert.
La musique de Maurice Jarre, interprété par l'orchestre philharmonique de Londres, est tout simplement majestueuse. Épique à souhait, elle nous permet de bien représenté la hargne des guerriers arabes et la difficultés des longs périples dans le désert. Elle fait figure d'élément clé dans le film, jamais répétitive, elle est malgré tout puissante et audacieuse.
Bien entendu, les images valent le coup. Si vous êtes passionné par le désert, vous ne pouvez manquer ce film magnifique. J'aurais pût m'étendre davantage sur le jeu d'acteur, mais j'aurais l'impression de me répéter. Ce film est excellent, tout bonnement. Un chef-d'œuvre ! Ne vous laissez pas berner par le temps qu'il prend à regarder, c'est du temps investit dans votre culture personnelle et ça n'a aucun prix !
Quelques citations (il y en a beaucoup) :
- "A man who tells lies, like me, merely hides the truth. But a man who tells half-lies has forgotten where he put it." L'officier anglais Dryden à Lawrence
- "Young men make wars, and the virtues of war are the virtues of young men: courage, and hope for the future. Then old men make the peace, and the vices of peace are the vices of old men: mistrust and caution." Prince Feisal à Lawrence
Points forts :
- Performance éblouissante de Peter O'Toole
- Très belles images du désert
- Excellente musique
- Rythme soutenu
Points faibles :
- Longueur...
- Contexte politique un peu difficile à saisir
MA note : 6/6
Ce n'est pas pour rien que l'AFI l'a classé 5e meilleur film de tout les temps !
Mes barèmes
Posté dans
tag :
général
17.5.10
J'ai commencé à noter mes films, mais je ne vous ai toujours pas expliquez mes barèmes généraux.
6/6 = Chef d'œuvre, la perfection, très peu de film y arrive
5/6 = Excellent film, à voir absolument
4/6 = Bon film, mais ayant quand même quelques lacunes
3/6 = Film moyen, regardable un dimanche soir quand il pleut
2/6 = Mauvais film, par ailleurs il garde un certain côté sympathique
1/6 = Ennuyeux, passez votre tour
0/6 = Le DVD peut aussi servir de freesbee ou d'arme à utiliser contre des cambrioleur, laissez allez votre imagination
6/6 = Chef d'œuvre, la perfection, très peu de film y arrive
5/6 = Excellent film, à voir absolument
4/6 = Bon film, mais ayant quand même quelques lacunes
3/6 = Film moyen, regardable un dimanche soir quand il pleut
2/6 = Mauvais film, par ailleurs il garde un certain côté sympathique
1/6 = Ennuyeux, passez votre tour
0/6 = Le DVD peut aussi servir de freesbee ou d'arme à utiliser contre des cambrioleur, laissez allez votre imagination
Les quatre cents coups - 1956
Les quatre cents coups - 1959
François Truffaud
Les quatre cents coups fut le premier long-métrage du mouvement français de la Nouvelle Vague, qui comprenait des réalisateurs tel que Jean-Luc Godard et, bien évidemment, François Truffaud. Je ne me suis pas encore tout à fait plongé de ce mouvement majeur de l'histoire du cinéma, bien que j'en ai l'intention. Reste que Les quatre cents coups est un des chef-d'œuvre bien connu du cinéma français et qu'il fallait bien, en tant que cinéphile, que j'y jette un coup d'œil.
L'histoire est simple : un enfant turbulent, mauvais élève à l'école et menteur, tente d'échapper aux sanctions de ses parents peu affectueux en séchant les cours et en fuguant, aidé d'un de ses ami d'école. Le récit est hautement autobiographique et raconté avec une grande sensibilité, ceci aidé par une musique nostalgique nous rappelant notre jeunesse. La réalisation est admirable et l'histoire prenante, le spectateur est tenté de voir en le personnage du jeune garçon les tribulations de son enfance. Le plus surprenant dans tout ceci est le jeu d'acteur de Jean-Pierre Léaud. Combien de film ont été gâché par la présence d'un acteur enfant agaçant ? Ici c'est loin d'être le cas, le jeune joue avec une justesse admirable.
Je n'en dirai pas plus long sur ce film, mais je conseille à tous cinéphile d'y jeter un coup d'œil, de façon à s'éduquer.
Ma note : 5/6
Nouvelle directive
Posté dans
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général
J'ai l'intention, à partir d'aujourd'hui, de faire un compte-rendus de chaque film que je verrai au cours des prochains mois. Bien évidemment, je ne ferai pas toujours une critique en long et en large du film comme j'ai pût le faire précédemment, mais je tiens à tenir compte de mes propres impressions sur un film pour pouvoir juger si celles-ci peuvent changer avec le temps. Je sais que ce blog est très peu interactif, mais je vous invite quand même a me faire part de vos propres impressions sur les différents films que je commente, de façon à avoir l'opinion de d'autres personnes. Le blog vient donc d'avoir un véritable but et n'est plus destiné à se terminer abruptement au moment ou mon inspiration s'arrêtera. De plus, je pourrai à partir de maintenant me développer un style propre et apprendre à critiquer un film avec davantage de personnalité. Pour l'instant, j'ai uniquement commenté des films que j'adore et que je compte faire partager, par ailleurs, j'ai de la difficulté à critiquer un film que je connais peu ou qui ne m'a pas toucher personnellement. J'essaierai de m'améliorer.
The Big Lebowski - 1998
16.5.10
The Big Lebowski - 1998
Joel et Ethan Coen
Voici un autre film considéré aujourd'hui comme culte, bien que datant uniquement de 1998. Le fait qu'un festival Lebowski ait lieu à chaque année depuis 2002 au Kentucky et qu'une pseudo-religion, le Dudeism ait été créé (sur internet bien évidemment) explique bien l'engouement pour ce film et l'immense noyau de fans qu'il a trouvé.
Tout d'abord, The Big Lebowski est le 7e film des frères Coen, réalisateurs très prolifique encore aujourd'hui et bien reconnu par la critique. Que la trame général du film soit apparenté à un drame ou à un film policier, par exemple, n'exclue pas qu'ils incluent dans chacun de leurs films une certaine pointe d'ironie et d'humour (bien souvent noir). The Big Lebowski, par ailleurs, est une comédie pur et dur, complètement absurde, mais aussi très attachante et bien réalisé. C'est parmi les films les plus connus de ce duo de réalisateurs, avec Fargo, Barton Fink ou Miller's Crossing.
Le scenario est déjà assez original. C'est l'histoire d'un vrai loser pur et dur, "Dude" Lebowski, un joueur de bowling sans emploi qui sera mêler, sans le vouloir, à une histoire de kidnapping impliquant un homme riche portant le même nom de famille. Des nihilistes allemands et un producteur de cinéma pornographique seront aussi impliqué dans cette histoire burlesque dont je tairai les grands traits, celle-ci étant assez difficile à résumer (et c'est toujours moins amusant de voir un film quand on connaît l'histoire !). Le film est ponctué de divers séquences de rêves très drôles et intéressantes ainsi que d'une bande sonore excellente (avec notamment du bon vieux CCR !).
Les personnages sont colorés et bien joués, avec une mention honorable à Walter Sobchak, incarné par John Goodman, un ancien militaire juif polonais qui semble encore se croire en pleine guerre et dont le caractère est particulièrement agressif. Le "Dude", joué par Jeff Bridges, est l'exemple même du je-m'en-foutisme, l'emblème d'une génération qui se désintéresse de son apport dans la société. C'est simplement le loser parfait ! Les dialogues eux-mêmes sont excellents, mêmes si certaines âmes (très) sensible pourrait mal accepter la vulgarité générale du propos (le mot "fuck" revient) assez souvent.
Il n'y a pas de message à chercher dans ce film, ce n'est pas un casse-tête ou quoi que ce soit, mais un pur moment de bonheur. Je ne peux que le recommander à qui que ce soit.
Quelques citations :
- "You're entering a world of pain" Walter
- "Look, let me explain something to you. I'm not Mr. Lebowski. You're Mr. Lebowski. I'm the Dude. So that's what you call me. That or His Dudeness... Duder... or El Duderino, if, you know, you're not into the whole brevity thing." Le "Dude"
Les points forts :
- Très beau esthétiquement, comme le démontre les rêves
- Hilarant du début à la fin
- Très bien joué
Les points faibles :
- Les plus prudes s'offusqueront du langage
- Le scénario est légèrement confus (si on aime pas le genre)
MA note : 5.5/6
Grouillez vous !
Joel et Ethan Coen
Voici un autre film considéré aujourd'hui comme culte, bien que datant uniquement de 1998. Le fait qu'un festival Lebowski ait lieu à chaque année depuis 2002 au Kentucky et qu'une pseudo-religion, le Dudeism ait été créé (sur internet bien évidemment) explique bien l'engouement pour ce film et l'immense noyau de fans qu'il a trouvé.
Tout d'abord, The Big Lebowski est le 7e film des frères Coen, réalisateurs très prolifique encore aujourd'hui et bien reconnu par la critique. Que la trame général du film soit apparenté à un drame ou à un film policier, par exemple, n'exclue pas qu'ils incluent dans chacun de leurs films une certaine pointe d'ironie et d'humour (bien souvent noir). The Big Lebowski, par ailleurs, est une comédie pur et dur, complètement absurde, mais aussi très attachante et bien réalisé. C'est parmi les films les plus connus de ce duo de réalisateurs, avec Fargo, Barton Fink ou Miller's Crossing.
Le scenario est déjà assez original. C'est l'histoire d'un vrai loser pur et dur, "Dude" Lebowski, un joueur de bowling sans emploi qui sera mêler, sans le vouloir, à une histoire de kidnapping impliquant un homme riche portant le même nom de famille. Des nihilistes allemands et un producteur de cinéma pornographique seront aussi impliqué dans cette histoire burlesque dont je tairai les grands traits, celle-ci étant assez difficile à résumer (et c'est toujours moins amusant de voir un film quand on connaît l'histoire !). Le film est ponctué de divers séquences de rêves très drôles et intéressantes ainsi que d'une bande sonore excellente (avec notamment du bon vieux CCR !).
Les personnages sont colorés et bien joués, avec une mention honorable à Walter Sobchak, incarné par John Goodman, un ancien militaire juif polonais qui semble encore se croire en pleine guerre et dont le caractère est particulièrement agressif. Le "Dude", joué par Jeff Bridges, est l'exemple même du je-m'en-foutisme, l'emblème d'une génération qui se désintéresse de son apport dans la société. C'est simplement le loser parfait ! Les dialogues eux-mêmes sont excellents, mêmes si certaines âmes (très) sensible pourrait mal accepter la vulgarité générale du propos (le mot "fuck" revient) assez souvent.
Il n'y a pas de message à chercher dans ce film, ce n'est pas un casse-tête ou quoi que ce soit, mais un pur moment de bonheur. Je ne peux que le recommander à qui que ce soit.
Quelques citations :
- "You're entering a world of pain" Walter
- "Look, let me explain something to you. I'm not Mr. Lebowski. You're Mr. Lebowski. I'm the Dude. So that's what you call me. That or His Dudeness... Duder... or El Duderino, if, you know, you're not into the whole brevity thing." Le "Dude"
Les points forts :
- Très beau esthétiquement, comme le démontre les rêves
- Hilarant du début à la fin
- Très bien joué
Les points faibles :
- Les plus prudes s'offusqueront du langage
- Le scénario est légèrement confus (si on aime pas le genre)
MA note : 5.5/6
Grouillez vous !
The Holy Mountain - 1973
Posté dans
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expérimental,
Jodorowsky
The Holy Mountain - 1973
Réalisé par Alejandro Jodorowsky
La montagne sacrée est une des œuvres les plus marquante que j'ai pût voir. C'est probablement aussi un de mes premiers traumatisme cinématographique, m'amenant à vouloir rechercher davantage des films bizarre, étranges et originaux plutôt que de me cantonner aux films traditionnels hollywoodien. Il est impossible de décrire ce film en une seul chronique, pourtant je ferai tout mon possible pour vous décrire l'étrange sentiment qui envahie quiconque est confronté à cette ovni du cinéma.
Tout d'abord, le réalisateur Alejandro Jodorowsky (dont je devrai bien un jour faire un portrait plus complet) est une des figures les plus marquantes du cinéma culte, plus précisément du phénomène des "Midnight Movies". Durant les années 1970, des films provocateur, étranges, anti-conformistes et à petit budget était présenté à minuit dans des petits cinéma aux États-Unis, d'où le terme "Midnight Movies". La majorité des films jugé "cultes" aujourd'hui ont été tout d'abord présenté en ce moment (le célèbre Rocky Horror Picture Show, par exemple).
Pour Jodorowsky c'est El Topo, un western métaphysique, qui le fait connaître au "grand" public. Après ce succès underground, sa renommé fit en sorte que John Lennon et Yoko Ono décidèrent de financer une bonne partie de son prochain film (Allan Klein, le manager des Beatles produisit le film). The Holy Mountain, profitant d'un bien plus grand budget que son prédécesseur, est probablement, encore aujourd'hui, le film le plus accomplie de Jodorowsky.
Il se divise tout d'abord en trois partie bien distincte. La première décrit la situation général du Mexique (et probablement du reste du monde aussi) en suivant la vie d'un individu ressemblant au Christ dont l'image sera utilisé par d'autre pour créé divers icônes. Cette partie est filmé d'une façon très symbolique et imagé. Quand je dit symbolique, chaque plan présenté est un symbole, une œuvre d'art même et peut être interprété de diverse façon. La décadence de la religion, la brutalité policière, le manque d'éthique du journalisme et la moralité défaillante de la population sont parmis les (très) nombreux thèmes abordés pendant les 30 premières minutes (environ). Que ce soit des poulets crucifiés, des oiseaux qui s'envolent de cadavres, un religieux qui couche avec une icône du Christ... Les liens sont nombreux et il faut être bien éveillé si on veut vraiment tenté de disséquer cette œuvre. Par ailleurs, après cette première partie mouvementée, le reste du film est (légèrement) plus concret et accessible.
Par la suite, le réalisateur nous démontre à quelle point le goût pour l'argent et la domination peuvent pousser les individus à complètement perdre le contact avec le reste de l'humanité. À la recherche d'or, le personnage principal montera en haut d'une tour gardé par un alchimiste qui fait office de maître spirituel. Commencera alors vraiment l'histoire du film et la quête spirituel est initié. Les différents individus qui dirige le monde (par des façon tout-à-fait immoral) sont présenté les uns après les autres. Leur but : accéder à l'immortalité en allant remplacer les philosophes au sommet de la montagne sacré.
La troisième et dernière partie est entièrement composé par cette partie. Les différents protagonistes devront bruler leur argent et redevenir tranquillement à l'état sauvage. Ils doivent résister aux tentations perverses du monde et ne faire qu'un avec la nature. C'est ici que le véritable message que nous envoient Jodorowsky, lui-même adepte d'ésotérisme et psychothérapeute. En restant obnubilé par les désirs illusoires que nous procurent l'argent et la gloire, nous oublions l'essence même de ce que nous sommes, des êtres humains. Il faut donc veiller à se rapprocher de la nature et laisser tomber tout ce qui na raccroche en ce monde décadent et immoral.
The Holy Mountain est un film extraordinaire et bouleversant. Bien évidemment, si vous détester tout films s'éloigne le moindrement des scénarios banals d'Hollywood, passez votre tour. Mais si vous êtes curieux et que le domaine de l'ésotérisme et de l'imaginaire vous obsède, n'hésitez pas !
Répliques marquantes :
- "You are excrement. You can change yourself into gold" l'alchimiste, joué par Jodorowsky lui-même
- "Our bees make honey, but your flies make shit."
Points forts :
- Esthétiquement excellent, le film est très beau et plusieurs plans sont mémorables
- Le sujet est encore d'actualité, ainsi que la moral du film
- Le surréalisme n'a aucune limite, ni censure
Points faibles :
- Peu accessible pour bien des gens
- Scénario un peu confus, principalement au début
- La technique n'est pas extras, parfois elle est même très brouillon
La note : 4.5/6
À voir de toute urgence si vous êtes fou !
PS : Le lien du film est dans les commentaires, je l'ai uploader moi-même :D
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