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The Big Lebowski - 1998


The Big Lebowski - 1998
Joel et Ethan Coen

Voici un autre film considéré aujourd'hui comme culte, bien que datant uniquement de 1998. Le fait qu'un festival Lebowski ait lieu à chaque année depuis 2002 au Kentucky et qu'une pseudo-religion, le Dudeism ait été créé (sur internet bien évidemment) explique bien l'engouement pour ce film et l'immense noyau de fans qu'il a trouvé.

Tout d'abord, The Big Lebowski est le 7e film des frères Coen, réalisateurs très prolifique encore aujourd'hui et bien reconnu par la critique. Que la trame général du film soit apparenté à un drame ou à un film policier, par exemple, n'exclue pas qu'ils incluent dans chacun de leurs films une certaine pointe d'ironie et d'humour (bien souvent noir). The Big Lebowski, par ailleurs, est une comédie pur et dur, complètement absurde, mais aussi très attachante et bien réalisé. C'est parmi les films les plus connus de ce duo de réalisateurs, avec Fargo, Barton Fink ou Miller's Crossing.


Le scenario est déjà assez original. C'est l'histoire d'un vrai loser pur et dur, "Dude" Lebowski, un joueur de bowling sans emploi qui sera mêler, sans le vouloir, à une histoire de kidnapping impliquant un homme riche portant le même nom de famille. Des nihilistes allemands et un producteur de cinéma pornographique seront aussi impliqué dans cette histoire burlesque dont je tairai les grands traits, celle-ci étant assez difficile à résumer (et c'est toujours moins amusant de voir un film quand on connaît l'histoire !). Le film est ponctué de divers séquences de rêves très drôles et intéressantes ainsi que d'une bande sonore excellente (avec notamment du bon vieux CCR !).


Les personnages sont colorés et bien joués, avec une mention honorable à Walter Sobchak, incarné par John Goodman, un ancien militaire juif polonais qui semble encore se croire en pleine guerre et dont le caractère est particulièrement agressif. Le "Dude", joué par Jeff Bridges, est l'exemple même du je-m'en-foutisme, l'emblème d'une génération qui se désintéresse de son apport dans la société. C'est simplement le loser parfait ! Les dialogues eux-mêmes sont excellents, mêmes si certaines âmes (très) sensible pourrait mal accepter la vulgarité générale du propos (le mot "fuck" revient) assez souvent.


Il n'y a pas de message à chercher dans ce film, ce n'est pas un casse-tête ou quoi que ce soit, mais un pur moment de bonheur. Je ne peux que le recommander à qui que ce soit.

Quelques citations :

- "You're entering a world of pain" Walter
- "Look, let me explain something to you. I'm not Mr. Lebowski. You're Mr. Lebowski. I'm the Dude. So that's what you call me. That or His Dudeness... Duder... or El Duderino, if, you know, you're not into the whole brevity thing." Le "Dude"

Les points forts :
- Très beau esthétiquement, comme le démontre les rêves
- Hilarant du début à la fin
- Très bien joué

Les points faibles :
- Les plus prudes s'offusqueront du langage
- Le scénario est légèrement confus (si on aime pas le genre)

MA note : 5.5/6
Grouillez vous !

1 commentaires:

Monsieur T. a dit…

Mon dieu! Quel film! Le scénario et les dialogues décousus nous amènent à se sentir perdu, tout comme Dude d'ailleurs! L'histoire me fait un peu penser au film Broken Flowers où c'est l'ami du personnage principal qui semble s'imaginer un scénario de film hollywoodien.

Pour ce qui est de l'esthétisme, c'est plutôt les différents plans au Bowling qui m'ont impressionnés et non ceux des rêves.

 
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